Mer de l’enfer.
Un sillage sur les
flots
Un village dans
l’hublot
La terre n’est plus
loin
Mais la mer à faim.
La bise se lève
C’est le vent qui
relève
Le calme avant
tempête,
Et refroidis la fête.
Sur le pont on dansait,
Les fronts fiévreux perlaient
De sueur excitée,
Mais tout est
terminé.
Les eaux se font
rageuses,
Les vagues tapageuses
Et la coque s’élève,
Puis s’écrase sur la
grève.
Le danger guette
encore,
Le capitaine est
mort.
Les pieds dansant
s’agitent,
Dans tout les sens
prennent fuite.
« Treizième
homme à la mer !
Assurez vos
arrières ! »
A tout moments
s’attaquent
A eux sombres et
vieux sacs.
La terreur règne,
maîtresse
Sur cette mer
« traîtresse »
Passagers se
ramassent
Et les morts
s’entassent.
Mais la mer n’est pas
traîtresse
Elle vit, simple
sauvage,
C’est l’homme qui
s’en fait maître
Et qui finit au large.
Lucie Tinelli
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