Dégout
Pour
ton beau pantalon, je donnerai dix francs
Pour ta
chemise à bouton je mettrai bien moins
Tes
bottines de mouton fourrées sont un gain
Mais un
sincère rire, jamais ne se vend.
Je l’ai
cherché partout mais c’était sans espoir
Tu le
cachais peut-être bien dans la nuit noire.
Le
froid m’avait surprise et j’ai abandonné
Oubliant
ce sourire et bredouille rentrer
Une
fois au chalet, tu m’attendais, glacé
Tes
yeux noirs et salés transpiraient sur mes mots
Tu m’as
mal accueillie, je n’ai pensé qu’à moi,
« Au
revoir », je t’ai dit. Je partis sans repos.
Te
trouver, là, stoïque à chaque fin de nuit
Une
fois réfugiée dans notre petit nid
Me
dégoutait de toi et du reste du monde,
Tu
éloignais de moi les envies à la longue.
J’ai
cessée de parler à un gars qui détruit.
Son
indifférence à mon égard m’a salie
A fait
naître en mon cœur le mépris, la vengeance
Donc je
perce aujourd’hui l’abcès de la malchance
. . .
et redance !
Lucie tinelli
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